Le chapiteau n’a que des inconvénients.
Il est cher, à acheter et à tourner. Il est froid l’hiver, chaud l’été, bruyant et humide. On y est mal assis et on y entend mal. Et en plus, il suffit d’un coup de vent imprévu et hop, tout ce beau monde se retrouve à terre. Bref, le chapiteau, c’est l’enfer ! L’ENFER !
Mais ! Le chapiteau permet une chose, que rien d’autre n’autorise. Le circulaire ! L’art en circulaire ! C’est l’art sous le chapiteau qui est intéressant ! S’il est une bonne raison d’avoir froid, de ne rien entendre, de brûler du fuel, d’avoir mal aux fesses et de risquer la pneumonie, c’est bien de se mettre en rond ! Ah, le rond, être autour du feu, autour de l’œuvre. Alors, l’artiste bien cerné, l’artiste au centre des foudres, doit autant faire face, que faire dos, que faire flanc. Il doit livrer quelque chose, invoquer les chamanes et se faire sorcier ou se laisser effeuiller par les regards voyeurs dans sa simplicité d’homme.
Nathan Israel et Manu Debuck pour CIRCA TSUÏCA
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J'ai eu la chance d'assister à la générale de la Fanfarerie Nationale. Surprenant et décapant ! Dans l'esprit de l'Echo des Savanes, c'est la fanfaronnerie nationale qui est épinglée. A mourir de rire ou à pleurer de rage. A voir. Et quel souffle ! Bravo !
RépondreSupprimerDe la prouesse technique, des virtuoses
RépondreSupprimerdes textes inaudibles et peut-être pas indispensables
mais trop de prouesses musicales pertubent
et trop de dérision dérange
mais bravo les artistes !
qu'ils portent une couronne de roi sur la tete ou une robe de derviche, qu'ils jouent de la trompette, qu'ils regardent midi a leur porte, qu'ils lancent des balles ou des couteaux, qu'ils marchent sur des fils ou galopent sur un cheval, qu'ils s'embrassent ,'s'etreignent hurlent ou murmurent ils sont beaux!!! merci a tous les artistes .merci pour ce qu'ils nous donnent a voir a entendre a penser. bonne route a eux tous et vive le cirque!
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