Extrait de l'Aparté du samedi 22 août : Risque Zéro

Très vivant ; des jeunes, de la musique et des acrobaties

Ça fait peur parfois : ils sont à deux doigts de se blesser

Ils prennent beaucoup de risques

Le clown est très fort et très drôle

Ça fait peur, mais ça fait rire

La limite d’âge est nécessaire : les moins de 8 ans voudraient reproduire ce qu’ils voient.

Si les parents sont détendus en le voyant, alors les enfants s’éclatent

Pourquoi ce titre ?

Pour dire que le risque zéro n’existe pas. Ils veulent aller à la limite, pousser au bout.

Y a-t-il les mêmes risques pendant tout le spectacle ?

Ce sont des risques différents... ils risquent parfois leur vie, parfois leur amour-propre.

Le monologue de la fille est intéressant, c’est un risque, un investissement

On a l’impression que certaines choses sont plus risquées que d’autres.

Ce sont des formes différentes de risque.

L’essentiel du spectacle est la mise en danger physique.

J’y ai vu la représentation du chaos.

On dirait une répétition générale : il y a un côté cool inhabituel, les attitudes ne sont pas « finies », il n’y a pas de tenue des personnages (à part le clown)...

Le rapport au public est intéressant, on se sent proche, c’est convivial et en même temps il y a un propos.

Le clown naît sous nos yeux, il a ensuite un temps d’adaptation dans son « nouveau » corps ; il essaie d’exprimer quelque chose

Il est rendu clown par les autres.

Ils ont tous une singularité physique très forte (costumes, postures...) : c’est aussi un propos.

Le spectacle est bien construit, il n’y a pas de temps mort.

C’est une création collective qui a été construite avec l’aide d’un regard extérieur.

Le début raconte un peu une histoire, mais ensuite on peut sentir de l’incohérence.

On sent une baisse d’intensité vers la fin, dans les déplacements.

Le discours serait : ça vaut le coup de prendre des risques, on a rien à perdre.

J’y vois une critique de la société ultra-protectrice et sécuritaire dans laquelle on vit (on peut voir au début les risques ménagers, puis le partage de balle de bouche en bouche...).

On peut prendre des risques parce qu’on est plusieurs.

Le rapport humain au cirque est différent d’ailleurs, les artistes sont capables de laisser leur vie entre les mains de leurs camarades ; les rapports sont plus vrais, plus solidaires.

J’ai vu 3 parties dans le spectacle : la première foisonnante, avec tous les artistes. La deuxième où le clown s’exprime, condamne les autres et où il est incité à prendre plus de risques lui-même ; le public donne tort au clown puisqu’il l’applaudit. La troisième avec à nouveau le collectif et plusieurs numéros où ça peut vouloir dire « vous voyez, finalement pas besoin de risques inconsidérés pour que ça vous plaise quand même ».

Moi j’ai vécu le spectacle par les émotions : le stress, le rire, l’envie...

L’intention de départ était une volonté de montrer la vie telle que les artistes la vive avec les objets quotidiens, montrer leur approche de la vie et des objets.

Ils montrent qu’on peut oser et dénoncent ce monde aseptisé.

Le titre devait être « le clan des moustaches »

Il y a 6 messages qui ont un point commun, le risque.

Les artistes ne prennent pas le temps d’interroger les gens sur le thème ; ils montrent seulement.

Il y a des erreurs de construction au trapèze.

La mise en scène individuelle est dommage dans cette partie du spectacle.

C’est dur humainement pour les artistes... il y a des variations de risque.

C’est agréable quand il y a des dialogues.

Les instruments ont une présence forte ; c’est aussi un risque.

Le spectacle a été joué environ 50 fois et il a évolué depuis le début.

Le risque est de plus en plus maîtrisé.

3 commentaires:

  1. (1) comment fait on pour laisser un commentaire ?
    bonjour

    j'ai passé deux soirées à Nexon pendant le festival
    j'ai pu voir trois spectacles: l'enjoliveur, la fanfare et le sens du dedans

    voici quelques impressions en vrac:

    - la musique est mise en scène, rien d'enregistré, les musiciens (qui sont aussi les artistes) sont d'un très bon niveau

    - j'ai vu peu de numéros de cirque proprement dit; dans l'enjoliveur, du fil, des jongles avec un ballon de foot, quelques portées. dans la fanfare, du mat, des portées, de la bascule et du "cerceau". dans le troisième un peu plus. J'étais particulièrement surpris par la fanfare qui est davantage un spectacle musical (très très bon) que circacien (même si les portées avec instrument c'est impressionnant).

    - cette impression, basée sur un très faible échantillon (3 spectacles vus) persiste néammoins après la promenade "circographique": là on voit un François Chat et une Micheline Lelièvre présenter quelque chose d'un peu abstrait et figuratif - mais non circacien. Le numéro de Marie Anne Michel est très beau est poétique et tout à fait dans l'esprit du cirque

    - donc une impression générale que la pratique théâtrale domine sur la pratique circacienne

    - dans cette perspective, puisqu'on n'est pas à 100% dans le circacien, pourquoi ne pas ouvrir davantage le festival, par exemple aux Arts de la Rue.

    - je suis un simple visiteur, j'ai aimé venir là et voir ces spectacles, l'accueil est très bon, je fais quelques critiques naïves qui ne tiennent pas compte de toute la complexité d'organisation de cet événement. Bravo pour ce que vous faites, je suis content que vous existiez je ne suis qu'un simple visiteur surtout ne me lisez pas :-)

    - ce qui me paraît important dans un festival, c'est la rencontre. Dans votre festival, j'ai vu: rencontre avec les artistes, l'après midi vers 17h; rencontre avec eux aussi des fois après le spectacle (sens du dedans); rencontre entre artistes et bénévoles le soir autour d'un repas; rencontre entre le public et les bénévoles, tout le temps (très bon accueil); rencontre entre le public et l'art du cirque, une fois par semaine si j'ai bien compris par le biais d'ateliers adultes et enfants.

    RépondreSupprimer
  2. (2)
    - j'espérais naïvement davantage de rencontre; je suggère:
    * mise en place d'un lieu fixe, pendant sédentaire de la promenade circographique. Une aire du parc dans laquelle à certaines heures on pourrait voir par exemple un spectacle toutes les 20 minutes avec variété de numéros. Ca peut être un seul artiste à chaque fois, il y a des jeunes qui ne vont pas demander un cachet exorbitant et qui font des choses très impressionnantes.
    * stands: vente d'objets liés au cirque... J'espérais acheter des bolas et me renseigner pour les fixations d'une corde lisse.
    * exposition ou stand d'artistes locaux pas forcément liés au cirque; un soir ou plusieurs soirs ou tous les soirs
    * ateliers cirque plus "sauvages". Je m'explique. Sur les quais de la Garonne à Bordeaux, l'été, il y a des chanteurs; ils prennent les gens qui arrivent, les mettent sur deux files et pendant trente minutes tout le monde apprend la salsa à la bonne franquette; pourquoi pas quelque chose comme ça mais lié au cirque: on prend tout le monde et on fait des trucs avec une balle, avec des ombres chinoises, avec un tissu, un cerceau, des mimiques, un nez rouge... Ca mettrait une ambiance formidable.
    * des jeux fixes pour les enfants, sécurisés.. pas des fils tendus libre service bien sûr car on peut se faire mal avec, mais... des toboggans en forme de petits chapiteaux, un manège avec des figurines de cirque.. bref des jeux pour enfants qui ne soient pas des pratiques circaciennes à proprement parler (car il faudrait un encadrement en permanence), mais juste qui développent l'imaginaire du cirque
    * davantage de chaises longues, mais pas sans rien: un groupe de chaises autour de la fontaine; un autre autour d'une figurine de clown, un autre encore autour d'une photo célèbre liée au cirque, plastifiée et fixée sur un poteau, un autre autour d'un objet bizarre, appelant la curiosité: des prétextes de discussion
    * un concours photo, les gens utilisent leur appareil numérique (sans flash...) sur une période de deux jours voire toute la période du festival, chaque participant présente une photo, s'il y a 30 candidats ça prend dix minutes à l'organisateur pour mettre les 30 photos sur le disque dur d'un portable, et vidéoprojeter les 30 œuvres lors d'un rassemblement et faire voter le public présent à 50% et un jury circacien à 50%. Les possesseurs d'appareils perfectionnés ne seront pas forcément favorisés, le coup d'œil ça ne s'achète pas
    * une exposition sur l'histoire du cirque, qui se ferait de manière inédite. Trouver 6 ou 7 très vieilles caravanes pas forcément roulantes donc pas chères à acquérir. Les repeindre. Les ouvrir et les rendre aux normes pour y faire passer du public. Percer dans chacune une entrée et une sortie. Chaque caravane présente un aspect du cirque: les débuts; le cirque d'hiver; les grandes familles; l'école russe; les différents arts; les célèbres clowns; le cirque contemporain; les grands cirques d'aujourd'hui.
    * une salle dédiée aux écoles de cirque, où les jeunes âmes peuvent venir s'informer ou découvrir. Où peut on apprendre le cirque en France, écoles locales, écoles établies, options cirque dans l'Education Nationale, métiers autour du cirque (lumière, son, etc.) et les Bts correspondants, lieux circaphiles en France etc.
    * les enfants adorent les animaux. Serait il possible/pertinent de louer pour la durée du festival un éléphant deux chèvres et quelques félins ? Je me plante peut être sur ce point, en confondant cirque créatif et cirque traditionnel.

    RépondreSupprimer
  3. (3)
    - un Cd musical contenant les plages musicales principales de chaque spectacle serait il envisageable ? par exemple quelques thèmes en live de l'enjoliveur, quelques thèmes sur la marseillaise déviant en danse des canards (fanfare), ou la belle voix de l'artiste du "sens du dedans" melée à la contrebasse. Moi personnellement j'aurais acheté ça sans hésiter avant de partir car la musique a cette faculté fascinante de replonger tout de suite l'auditeur dans une émotion vécue. Filmer les spectacles serait peut être plus compliqué en termes de droits, en termes de tournages: il faut plusieurs caméras pour plusieurs angles, en termes de fidélité aussi: le spectacle vivant n'a pas vocation à être filmé. Mais la musique peut permettre de revivre vraiment des sensations éprouvées pendant le spectacle en ce sens qu'elle est plus volatile, qu'elle n'a pas besoin d'être précise (on ne se souviendra pas à quel moment du spectacle correspond la séquence choisie mais ce sera bon malgré tout) et qu'elle est plus souple en termes de droit puisque le son n'englobe qu'un aspect du spectacle.

    - quelques photos du festival seront elles visibles voire commandables sur votre site internet ? [je viens de voir qu'il y a un diaporama]

    - pour finir je dirais que j'ai été touché et séduit par le spectacle du "sens du dedans" vu samedi à 22h30: un concentré de poésie, d'humour et de prouesses: fabuleux.

    merci pour ce très bon festival et à l'an prochain !

    pour me contacter bleudulys arobase laposte point net

    RépondreSupprimer

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.