Extraits de l'Aparté du vendredi 21 août : Cirque Précaire

Tout en douceur

Bien travaillé

Ambigu

Économie de moyen pour un maximum d’effet

Réveil de l’enfance avec le détournement d’objets

Joue comme un enfant

Paroles excellentes, performance dans l’énumération

Prouesse verbale qui redouble la prouesse technique et physique : sans l’une, l’autre n’existe pas ou peut être lassante ; cela donne une nouvelle prouesse et crée du nouveau.

Effets du bilboquet avec le métronome est très intéressant et réussi.

Il dit les effets qu’il provoque, il met de la distance avec ce qu’il fait. Il gère très bien les ratés.

Il y a toujours des contrastes comme la faux et le papillon ; c’est brutal et chargé de signification.

La mort est récurrente. L’amour aussi, il y a de la sensualité.

Il y a des jeux différents dans chaque espace (coulisse, scène, musique)

Il est complètement avec nous, il dit « tu ».

Il souligne qu’il est attentif au public (ex-violoncelle sur le tabouret au début), il n’ignore personne.

C’est un spectacle gonflé politiquement. Il y a des significations fortes.

Il y a un sens donné à chaque slogan, et ça rebondit.

La solitude est poignante, touchante. C’est la solitude universelle.

Quel lien y a-t-il entre les paroles et les gestes ?

Le rythme, c’est un spectacle très musical, la parole sert de rythme lorsqu’il n’y a pas de musique.

C’est tout en points et contrepoints ; il y a des respirations, de la polyphonie, de la synesthésie (plusieurs sens sollicités), comme à l’opéra.

La scénographie est intéressante ; il y a un travail sur la couleur, les costumes, un jeu sur le masculin / féminin

Les jupes donnent un aspect aérien, fragile au personnage.

Il y a des passages de burlesque, de graves, d’enfantins, de pathétiques et ça change tout le temps.

L’identification est rassurante : il est beau et se dit malheureux ; alors on se dit que nous ça va !

Le nom de la compagnie est osé.

Il a un rapport au public, il nous interpelle, nous dit « tu » pour s’adresser au groupe... Le circulaire nous rapproche de lui.

L’entrée et la sortie me gênent, notamment l’ouverture de la toile. J’attendrais plutôt qu’il soit déjà installé quand on rentre.

C’est aussi un contrepoint par rapport à ce que l’on attendrait.

Il partage des choses et s’en va, il n’a pas besoin de rester.

Le personnage du début signifie le burlesque sans être vraiment burlesque ; c’est un peu trop.

Cela peut s’interpréter comme une nouvelle fausse piste, nouveau contrepoint.

Les objets utilisés sont terribles et fascinent.

Les changements de costumes à vue sont très bien gérés : parfois lents ou rapides, cela permet au public de respirer ; c’est l’écho de ce qui vient de se passer.

Réponses :

Le spectacle aura 2 ans en octobre.

Il a eu beaucoup d’évolutions en le jouant, selon le cadre des représentations.

Je n’ai pas fait d’école de cirque, mais du théâtre (école de mime, théâtre de mouvement, pantomime...).

Mais je voulais exprimer autrement.

J’ai fait du jonglage. Le jonglage est très répétitif et cela apporte du vide...J’ai cherché à remplir ce vide, les gestes seuls ne me suffisaient pas. J’ai essayé d’autres objets, des textes...j’ai cherché un regard extérieur pour m’aider à construire et agencer les choses que j’avais créées.
Au départ, il y avait un musicien, mais il a quitté le projet 3 jours avant la première représentation.

Le spectacle n’est pas tant technique, les numéros comme la scie pourraient être poussé plus loin techniquement.

Je ne veux pas montrer seulement une virtuosité technique qui se suffirait, cela ne me remplirait pas. Je préfère ajouter quelque chose.

Pour le texte, il y a eu beaucoup d’improvisation...le spectacle s’est construit sans avoir été pensé dans le détail... J’y fais ce que je sais faire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.