Extraits de l'Aparté du vendredi 14 août : Le chapiteau, espace de création et de représentation

Beaucoup associent le cirque au chapiteau, or cela ne représente qu’une période.

L'apparition du cirque en tant que genre date de 1768 en Angleterre, c’était la réunification de plusieurs arts déjà existants (acrobatie, équitation...).

Au début, le cirque se fait dans des bâtiments en dur, les salles étant aménagées d’abord de face, puis circulaires.

Le renouveau du cirque vient dans les années 80-90 où les artistes cherchent à faire passer un message, avoir un discours et plus seulement montrer une performance.

Aujourd’hui seulement 20% des compagnies travaillent sous chapiteau.


Un spectacle pour la salle coûte moins cher que sous chapiteau.

Il y a beaucoup de dépenses directe avec un chapiteau (entretien, techniciens, transport...)

Il y aussi une différence entre le chapiteau comme choix de vie avec l’itinérance et le chapiteau comme choix pour une création en particulier. Il est très dur de trouver des lieux avec un chapiteau, mais l’intérêt est de pouvoir se déplacer avec tout son matériel.

Autre intérêt du chapiteau, la scénographie. Le public entre directement dans l’univers des artistes, même avant que le spectacle commence. Il est déjà dans une ambiance.

L’intérieur est représentatif de la Cie. C’est une mise à nu de l’artiste qui montre son univers, sa vie.


Il existe aussi de gros chapiteaux avec un fonctionnement plus proche de celui d'une entreprise, comme AOC qui ont une autre économie.


La variété créative sous chapiteau ne peut pas toujours être très grande car les difficultés et les contraintes rétrécissent le champ des possibles. Il y a risque de chercher à plaire au public, de répondre à son attente.

L’intérêt est la diversité artistique, or dans les mentalités le chapiteau induit une forme de spectacle. Si le contenu du spectacle est inattendu et que cela ne répond pas forcément à l’image que ce fait le public d’un spectacle sous chapiteau, c’est intéressant. Ce décalage peut faire changer les mentalités.

Le chapiteau peut aussi être multiforme (frontal, bi-frontal et circulaire).

Il est intéressant pour un artiste d’essayer plusieurs formes (salle, chapiteau), pour ensuite choisir en connaissance.


Il y a eu une baisse du nombre de chapiteaux car il y a eu une envie de couper avec la tradition à un moment donné.


On peut dire qu'il y a quand même une culture « chapiteau » qui peut donner un genre à tous ces spectacles et peut-être une ressemblance.

Cela doit être difficile en circulaire car même de dos on doit faire passer quelque chose, on doit occuper l’espace à 360 degrés.

L'aspect intéressant pour le spectateur est qu'on peut voir plusieurs fois un même spectacle de points de vue différents

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